Dans le domaine de la santé et du bien-être, de nouvelles technologies émergent constamment pour donner un aperçu de notre fonctionnement interne. L’une de ces innovations qui a gagné en popularité et qui suscite certaines controverses est le glucomètre en continu (CGM).
Les CGM mesurent les niveaux de glucose dans le liquide interstitiel, fournissant des données en temps réel sur les fluctuations de la glycémie. Conçus pour permettre aux personnes diabétiques de gérer leur glycémie, les CGM sont désormais adoptés, bien que pas nécessairement encouragés, par un public plus large.
Pourquoi? Le port d’un glucomètre continu peut offrir des informations précieuses sur notre santé métabolique, nous aidant ainsi à faire des choix éclairés pour notre bien-être général.
Sensibilité à l’insuline
La sensibilité à l’insuline fait référence à la façon dont les cellules du corps réagissent à l’insuline, une hormone qui régule la glycémie. Une sensibilité plus élevée à l’insuline est généralement considérée comme bonne car elle signifie que les cellules absorbent efficacement le glucose, contribuant ainsi à maintenir une glycémie stable.
Je participe à un programme de santé complet et à long terme chez Optispan. L’objectif de cette nouvelle entreprise est d’adopter les soins de santé préventifs et, à terme, de les rendre plus accessibles au citoyen moyen.
Mon médecin m’a recommandé de porter un CGM parce que je suis à la limite du pré-diabète, d’après mon taux d’A1C, ce qui a été un énorme choc pour moi car je me considère en très bonne santé. Il existe cependant de nombreuses raisons pour lesquelles vous pouvez avoir une faible sensibilité à l’insuline*, notamment une prédisposition génétique, un stress chronique, des habitudes de sommeil et une faible masse musculaire, pour n’en nommer que quelques-unes.
De plus, certains aliments apparemment sains peuvent contenir des sucres ou des glucides cachés qui peuvent affecter la glycémie. Certains produits faibles en gras ou sans gras remplacent les matières grasses par du sucre pour rehausser la saveur. Cela peut inclure certains yaourts, collations et desserts.
De nombreuses collations emballées comme les barres énergétiques, même celles commercialisées comme étant saines, peuvent contenir des sucres et des glucides cachés. Certains produits « de blé entier » ou « multigrains » peuvent encore contenir une quantité importante de glucides raffinés. C’est pourquoi il est si important de vérifier la liste des ingrédients de tous vos aliments.
Résistance à l’insuline
D’un autre côté, une faible sensibilité à l’insuline, connue sous le nom de résistance à l’insuline, peut entraîner une glycémie élevée et un risque accru de maladies comme le diabète de type 2.
Environ un tiers des citoyens américains sont diabétiques ou prédiabétiques, et je sais donc que je ne suis pas seul. Mon médecin m’a demandé de porter le moniteur pendant deux semaines, pour voir si j’apprenais quelque chose. Et j’ai fait; vraiment beaucoup. Je le partage avec vous maintenant, car il a eu un impact énorme sur mes habitudes quotidiennes.
Leçons tirées de la surveillance continue de la glycémie
Je dois me reposer quand je suis malade
Être malade et prendre des antibiotiques modifie radicalement la réponse glycémique de votre corps. C’est toujours important de prendre soin de soi, non ? Mais lorsque vous êtes malade, votre corps en a encore plus besoin. Ne vous lancez pas à moins que vous n’ayez pas d’autre choix. Mangez, reposez-vous, répétez.
Le mouvement m’aide
Bouger, même un peu, après les repas est une bonne idée. Faire la vaisselle, les tâches ménagères ou une marche rapide après les repas permet de réguler la glycémie plus efficacement qu’un comportement sédentaire.
Cette prise de conscience a changé l’ordre dans lequel je fais les choses pendant la journée. Alors qu’avant, je mangeais, faisais un peu de travail sur ordinateur, puis me levais et bougeais, je suis passé à manger, bouger, travailler sur ordinateur.
Toujours faire la transition vers l’exercice
S’échauffer avant et se rafraîchir après l’exercice aide considérablement votre corps à maintenir de meilleurs niveaux de glucose. Ma glycémie chute considérablement lorsque je m’entraîne, donc la transition vers et hors de celle-ci donne progressivement à mon corps le temps de s’adapter sans changements dramatiques.
Surveillance de mes déclencheurs
Même une salade et du pain complet provoquent une augmentation de ma glycémie, mais pas chez mon mari. C’est le pain, à chaque fois. Tout le monde est différent. Ce sont des bretzels.
Savoir ce que je mange
Lisez les étiquettes et évitez les aliments riches en sucre ajouté. Nous entendons cela tellement de fois que nous avons tendance à arrêter d’écouter. Cela compte. Beaucoup. Même les vitamines à croquer peuvent influencer la réponse insulinique de votre corps.
J’écoute mon corps
Même si les conseils traditionnels soulignent souvent l’importance d’horaires de repas réguliers, la réalité est que le moment optimal des repas peut varier selon les individus. Par exemple, j’ai constaté que je maintenais une glycémie plus constante en prenant de nombreux petits repas équilibrés tout au long de la journée et que la réponse de mon corps au glucose était meilleure l’après-midi que le matin. Je le savais dès le début, mais je n’y ai jamais vraiment pensé. Les jours où j’écoute mon corps sont toujours meilleurs que les jours où je ne le fais pas.
Au-delà de l’alimentation, les facteurs liés au mode de vie jouent un rôle important dans la régulation de la glycémie. L’exercice, le stress et les habitudes de sommeil influencent tous les niveaux de glucose, et le port d’un glucomètre continu peut révéler ces liens.
Observer comment votre corps réagit à différents niveaux de stress ou à différentes routines d’exercices peut vous permettre d’adapter votre style de vie pour favoriser une glycémie stable. C’est certainement fait pour moi.
Façons d’améliorer la sensibilité à l’insuline
L’amélioration de la sensibilité à l’insuline est importante pour la santé globale de presque tout le monde. Voici d’autres choses que vous pouvez faire.
Ce sont quelques-unes des étapes clés de notre parcours vers la santé, des étapes que nous oublions souvent dans nos vies bien remplies.
Résultats de mon test de tolérance au glucose
Récemment, j’ai subi un test de tolérance au glucose tout en portant un glucomètre continu (CGM) pour mieux comprendre mon métabolisme du glucose. Étonnamment, les résultats ont révélé un écart fascinant entre mes taux d’A1C (indiquant un prédiabète limite) et les résultats du GTT, suggérant l’absence de problèmes significatifs de métabolisme du glucose.
Le GTT est un test de diagnostic qui implique le jeûne, suivi de la consommation d’une quantité standard de glucose, avec des prises de sang ultérieures pour mesurer la façon dont le corps traite le sucre.
À ma grande surprise, les résultats du GTT ont indiqué une bonne tolérance au glucose !
Cela contredisait le diagnostic limite de pré-diabète suggéré par les niveaux d’HbA1c, soulevant des questions sur l’exactitude de l’un ou l’autre en tant qu’outil de diagnostic unique.
Qu’est-ce que cela signifie?
Bonne question et il y a quelques réponses possibles :
- Mon nouveau régime, depuis ma première prise de sang et mes résultats AC1, a fait une différence positive pour moi.
- Il est important d’utiliser plusieurs outils de diagnostic pour évaluer de manière globale le métabolisme du glucose.
- Une autre prise de sang à jeun pendant la nuit sera nécessaire pour obtenir un nouvel AC1. Il capture une image de la glycémie globale sur une période de 3 mois, j’attendrai donc 3 mois à compter de la première afin de réévaluer.
Devriez-vous utiliser un CGM ?
Comme mentionné précédemment, les CGM sont principalement conçus et commercialisés pour les personnes atteintes de diabète afin de les aider à gérer et à surveiller efficacement leur glycémie. La controverse sur les endroits où les personnes non diabétiques devraient les utiliser repose sur quelques faits indéniables.
Caractère invasif
Les CGM impliquent l’insertion d’un petit capteur sous la peau, qui mesure en permanence les niveaux de glucose. Ce processus peut être perçu comme invasif pour les personnes non diabétiques.
Coût
Le coût des systèmes CGM, y compris les capteurs et le dispositif de surveillance, peut être dissuasif pour ceux qui n’ont pas de nécessité médicale pour une surveillance continue de la glycémie.
Impact psychologique
L’impact psychologique de la fluctuation des taux de glucose, même dans la plage normale, pourrait potentiellement conduire à des inquiétudes et à des comportements injustifiés.
Surveillance professionnelle médicale
Les personnes non diabétiques peuvent ne pas disposer des conseils nécessaires pour interpréter et agir de manière appropriée sur les données CGM.
Désinformation
Certains « influenceurs » et spécialistes du marketing promeuvent des conseils douteux, comme la croyance selon laquelle tous les pics de glycémie sont nocifs ou que les individus devraient s’efforcer d’atteindre des niveaux de glycémie extrêmement bas.
Cependant, les pics de glycémie sont une réponse naturelle à divers aliments, et les avantages de maintenir des niveaux de glucose moyens très bas par rapport aux niveaux normaux restent flous. Des recherches récentes indiquent que la sensibilité à l’insuline est un prédicteur plus fiable de la santé métabolique globale que la glycémie moyenne ou la fréquence des pics.
Si vous envisagez d’utiliser un CGM en tant que non diabétique, il est essentiel de consulter votre médecin pour discuter des avantages et des risques potentiels dans votre cas spécifique. Ils ne sont disponibles que sur ordonnance aux États-Unis, il est donc inévitable d’en discuter avec votre médecin. Et c’est une bonne chose.
Ayons une conversation :
Avez-vous déjà remarqué l’impact de certains aliments sur votre niveau d’énergie ou votre humeur ? Comment structurez-vous actuellement vos repas et pensez-vous que cela correspond aux rythmes naturels de votre corps ? Utilisez-vous actuellement des outils ou des appareils de surveillance de la santé ? Êtes-vous prêt à intégrer des technologies telles que des glucomètres en continu dans votre routine de santé ? Pourquoi ou pourquoi pas?
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